LIVERTÉ:
books as music
A site-specific program of works that the amplify the ‘silent’ sounds of the library—books, pen, paper—into an immersive, interactive soundscape.
May 25, 2024 | 15:30 | Médiathèque intercommunale Eric Orsenna | Villiers-le-Bel –LINK–
May 26, 2024 | 15:30 | Bibliothèque Henry et Isabel Goüin | Abbaye de Royaumont
Programme:
Julie Zhu (US) | Scribble Scores (2019) | interactive installation for pen and amplified paper*
Francesco Filidei (IT/FR) | Esercizio di pazzia II (2014) | for four performers
James O’Callaghan (CA) | Reasons (2012) | pour amplified books and electronics
Kotoka Suzuki (CA) | In Praise of Shadows (2015) | for three performers and paper instruments
Yoko Ono (US) | Grapefruit (1964) | excerpts
Catherine Lamb (UK) | line/shadow (2011) | for ensemble
Photo: Nora Vetter
[FR] Le son des pages qui se tournent, le grincement d'un stylo sur un cahier... tous les sons que nous percevons comme faisant partie du silence prennent vie dans un programme qui explore la beauté et l'étrangeté de quelque chose d'aussi familier que les livres et le papier.
Grapefruit de Yoko Ono est un livre d'artiste publié par ONO en 1964 et est considéré comme une œuvre majeure dans le mouvement fluxus et, à ce jour, est une référence dans le canon des partitions événementielles. Mêlant sarcasme et critique des temps actuels avec un désir et une poésie mélancolique, cette collection de courts textes aborde des moments vulnérables avec une main douce et légère.
Les Scribble Scores de Julie Zhu sont une série de dessins, une installation où le public peut tracer ses propres chemins. Basée sur la méditation et l'écoute de soi-même, Scribble Scores ouvre une salle intime et calme à nos centres.
Kotoka Suzuki utilise le papier pour créer de nouveaux instruments : In Praise of Shadows s'appuie avec humour sur le papier en tant que support polyvalent pour transgresser notre perception de l'usage et de la finalité. La pièce pour trois musiciens et électronique disperse les interprètes autour du public, les invitant à un moment plein d'esprit et léger.
Reasons de James O'Callaghan est autant une ode aux livres et à leurs pouvoirs qu'un manifeste pour la musicalisation des objets du quotidien, pour exploiter leurs significations sociales et culturelles familières et les guider vers un contexte esthétique, libérant de nouvelles possibilités de discours. [issu des premières notes de programme, rédigées par le compositeur, en 2012].
line/shadow de Catherine Lamb évoque l'immobilité d'une bibliothèque et les subtilités du son qui peut être trouvé dans cet endroit magique. Tout comme les Scribble Scores de Zhu, line/shadow permet au public de s'immerger dans un monde sonore qui chérit la douceur du silence quotidien.
Dans la pièce Esercizio di pazzia II de Francesco Filidei, le papier reste du papier, un matériau qui génère des sons rythmiques et suscite des connexions inattendues avec la musique de chambre classique et exerce méticuleusement les possibilités que le matériau a à offrir tout en jonglant sur la fine ligne entre invention sonore spectaculaire et forme classique.
[Lors du concert à la Médiathèque intercommunale - Le Cube à Garges-lès-Gonesse, un atelier de médiation supplémentaire aura lieu, tandis que le programme sera légèrement raccourci.]
Grapefruit de Yoko Ono est un livre d'artiste publié par ONO en 1964 et est considéré comme une œuvre majeure dans le mouvement fluxus et, à ce jour, est une référence dans le canon des partitions événementielles. Mêlant sarcasme et critique des temps actuels avec un désir et une poésie mélancolique, cette collection de courts textes aborde des moments vulnérables avec une main douce et légère.
Les Scribble Scores de Julie Zhu sont une série de dessins, une installation où le public peut tracer ses propres chemins. Basée sur la méditation et l'écoute de soi-même, Scribble Scores ouvre une salle intime et calme à nos centres.
Kotoka Suzuki utilise le papier pour créer de nouveaux instruments : In Praise of Shadows s'appuie avec humour sur le papier en tant que support polyvalent pour transgresser notre perception de l'usage et de la finalité. La pièce pour trois musiciens et électronique disperse les interprètes autour du public, les invitant à un moment plein d'esprit et léger.
Reasons de James O'Callaghan est autant une ode aux livres et à leurs pouvoirs qu'un manifeste pour la musicalisation des objets du quotidien, pour exploiter leurs significations sociales et culturelles familières et les guider vers un contexte esthétique, libérant de nouvelles possibilités de discours. [issu des premières notes de programme, rédigées par le compositeur, en 2012].
line/shadow de Catherine Lamb évoque l'immobilité d'une bibliothèque et les subtilités du son qui peut être trouvé dans cet endroit magique. Tout comme les Scribble Scores de Zhu, line/shadow permet au public de s'immerger dans un monde sonore qui chérit la douceur du silence quotidien.
Dans la pièce Esercizio di pazzia II de Francesco Filidei, le papier reste du papier, un matériau qui génère des sons rythmiques et suscite des connexions inattendues avec la musique de chambre classique et exerce méticuleusement les possibilités que le matériau a à offrir tout en jonglant sur la fine ligne entre invention sonore spectaculaire et forme classique.
[Lors du concert à la Médiathèque intercommunale - Le Cube à Garges-lès-Gonesse, un atelier de médiation supplémentaire aura lieu, tandis que le programme sera légèrement raccourci.]
[EN] The sound of pages turning, the scratching of a pen in a notebook… all the sounds we perceive as a part of silence come to life, in a program that explores the beauty and the strangeness of something as familiar as books and paper.
Yoko Ono’s Grapefruit, published by Ono as an artist book in 1964, is considered a major work in the Fluxus movement— and to this day is a standard in the canon of event scores. Merging sarcasm and satire with yearning and melancholic poetry, this collection of short pieces touches on vulnerable moments of the everyday, with a soft and light hand.
Scribble Scores by Julie Zhu is a series of drawings — here, presented as an installation where the audience can trace their own paths. Based in meditation and listening to oneself, Scribble Scores opens an intimate and calm room to our centres.
Kotoka Suzuki uses paper to create new instruments: In Praise of Shadows playfully builds upon paper as a versatile medium to transgress our perception of use and purpose. The piece for three players and electronics disperses the performers around the audience, inviting them to a witty and light-hearted moment.
Reasons by James O’Callaghan is as much an ode to books and their powers as it is a manifesto for the musicalisation of everyday objects, to harness their familiar social and cultural meanings and guide them into an aesthetic context, unleashing new possibilities for discourse. [taken from the first program notes, written by the composer, 2012].
Catherine Lamb’s line/shadow invokes the stillness of a library and the subtleties of the sound that can be found within this magic place. Similar to Zhu’s Scribble Scores, line/shadow lets the audience sink into a sound world that cherishes the softness of everyday silence.
In Francesco Filidei’s piece Esercizio di pazzia II, paper is still paper, a material that generates rhythmical sounds and sparks unexpected connections to classical chamber music and meticulously exercises the possibilities the material has to offer while balancing on the fine line of spectacular sound invention and classic form.
[ In the concert at the Médiathèque intercommunale - Le Cube in Garges-lès-Gonesse there will be an additional mediation workshop taking place, while the program will be slightly shortened. ]
Yoko Ono’s Grapefruit, published by Ono as an artist book in 1964, is considered a major work in the Fluxus movement— and to this day is a standard in the canon of event scores. Merging sarcasm and satire with yearning and melancholic poetry, this collection of short pieces touches on vulnerable moments of the everyday, with a soft and light hand.
Scribble Scores by Julie Zhu is a series of drawings — here, presented as an installation where the audience can trace their own paths. Based in meditation and listening to oneself, Scribble Scores opens an intimate and calm room to our centres.
Kotoka Suzuki uses paper to create new instruments: In Praise of Shadows playfully builds upon paper as a versatile medium to transgress our perception of use and purpose. The piece for three players and electronics disperses the performers around the audience, inviting them to a witty and light-hearted moment.
Reasons by James O’Callaghan is as much an ode to books and their powers as it is a manifesto for the musicalisation of everyday objects, to harness their familiar social and cultural meanings and guide them into an aesthetic context, unleashing new possibilities for discourse. [taken from the first program notes, written by the composer, 2012].
Catherine Lamb’s line/shadow invokes the stillness of a library and the subtleties of the sound that can be found within this magic place. Similar to Zhu’s Scribble Scores, line/shadow lets the audience sink into a sound world that cherishes the softness of everyday silence.
In Francesco Filidei’s piece Esercizio di pazzia II, paper is still paper, a material that generates rhythmical sounds and sparks unexpected connections to classical chamber music and meticulously exercises the possibilities the material has to offer while balancing on the fine line of spectacular sound invention and classic form.
[ In the concert at the Médiathèque intercommunale - Le Cube in Garges-lès-Gonesse there will be an additional mediation workshop taking place, while the program will be slightly shortened. ]