THE DIGGERS
September 17, 2023
Fondation Royaumont, France
Programme:
Annea Lockwood (NZ), Bayou-Borne, for Pauline (2016), pour ensemble et électronique (20’)
Julie Zhu (US), The Diggers (2023 - commande de la Fondation Royaumont avec le soutien de Michèle Gagliano), pour ensemble et électronique (20’)
Catherine Lamb (US), Nodes, various (2010), pour sept oscillateurs (15’)
[FR] Souvent, la musique s’évade. Elle s’échappe des salles de concerts et rêve de retours à la nature. C’est pour cela que Royaumont a conçu le Carré magique, le dispositif sonore implanté à l’est de son potager : pour lui permettre de s’immiscer parmi les végétaux, de dialoguer avec le vent, de se muer en véritable « Chant de la terre ».
Tout jeune ensemble né à Royaumont, au sein de l’Académie Voix Nouvelles, Semblance met à profit cette installation pour faire entendre les œuvres de trois compositrices elles aussi soucieuses de renouer avec leur environnement. Née en Nouvelle-Zélande, Annea Lockwood s’est souvent basée sur des enregistrements de sons naturels. Pour Bayou Borne, for Pauline, elle a imaginé que chaque musicien suivrait le fil d’une rivière imaginaire, entre mélodies des méandres et derniers ajustements au confluent. L’Etats-Unienne Julie Zhu lui répond avec The Diggers, une plongée dans les multiples couches du sol, aux racines du vivant. Avec Nodes, various, sa compatriote Catherine Lamb interroge également la perception que l’auditeur a de l’espace. Très subtile, faite de transformations infimes, sa musique nécessite le plus grand calme, comme, d’ailleurs, l’écoute du frémissement des plantes caressées par la brise ou l’audition du chant du troglodyte mignon qui habite le bosquet voisin.
Tout jeune ensemble né à Royaumont, au sein de l’Académie Voix Nouvelles, Semblance met à profit cette installation pour faire entendre les œuvres de trois compositrices elles aussi soucieuses de renouer avec leur environnement. Née en Nouvelle-Zélande, Annea Lockwood s’est souvent basée sur des enregistrements de sons naturels. Pour Bayou Borne, for Pauline, elle a imaginé que chaque musicien suivrait le fil d’une rivière imaginaire, entre mélodies des méandres et derniers ajustements au confluent. L’Etats-Unienne Julie Zhu lui répond avec The Diggers, une plongée dans les multiples couches du sol, aux racines du vivant. Avec Nodes, various, sa compatriote Catherine Lamb interroge également la perception que l’auditeur a de l’espace. Très subtile, faite de transformations infimes, sa musique nécessite le plus grand calme, comme, d’ailleurs, l’écoute du frémissement des plantes caressées par la brise ou l’audition du chant du troglodyte mignon qui habite le bosquet voisin.
[EN] Sometimes, music escapes. It slips away from concert halls and dreams of returning to nature. That's why Royaumont designed the Carré Magique, the sound installation located in the east of its vegetable garden: to allow music to mingle among the plants, to converse with the wind, to transform into a true "Song of the Earth".
As a young ensemble born at Royaumont, within the Voix Nouvelles Academy, Semblance takes advantage of this installation to showcase the works of three composers who are also eager to reconnect with their environment. Born in New Zealand, Annea Lockwood often draws on recordings of natural sounds. For Bayou Borne, for Pauline, she imagined that each musician would follow the course of an imaginary river, between melodies of meanders and final adjustments at the confluence. The American composer Julie Zhu responds with The Diggers, a dive into the multiple layers of the soil, at the roots of life. With Nodes, various, her compatriot Catherine Lamb also questions the listener's perception of space. Very subtle, made of minute transformations, her music requires the utmost calm, just like listening to the rustle of plants caressed by the breeze or hearing the song of the wren that lives in the nearby grove.
As a young ensemble born at Royaumont, within the Voix Nouvelles Academy, Semblance takes advantage of this installation to showcase the works of three composers who are also eager to reconnect with their environment. Born in New Zealand, Annea Lockwood often draws on recordings of natural sounds. For Bayou Borne, for Pauline, she imagined that each musician would follow the course of an imaginary river, between melodies of meanders and final adjustments at the confluence. The American composer Julie Zhu responds with The Diggers, a dive into the multiple layers of the soil, at the roots of life. With Nodes, various, her compatriot Catherine Lamb also questions the listener's perception of space. Very subtle, made of minute transformations, her music requires the utmost calm, just like listening to the rustle of plants caressed by the breeze or hearing the song of the wren that lives in the nearby grove.